Bien que la place forte soit antérieur, le nom de Quéribus n'a été relevé qu'à partir de l'an
1020, dans le testament de Bernard Taillefer (emporté par le Rhône en revenenant de Provence).
Constituant alors la frontière septentrionale aragonaise, le Fenouillèdes et le Peyrepertusès ont connu durant tout le XII
e siècle une période d'incessantes guerres. Elles affaiblirent ainsi cette région qui allait connaître les événements dramatiques de la croisade contre les albigeois.
Malgré la capitulation de
Carcassonne en
1209, Quéribus constituera une place forte et abritera les derniers tenants de la résistance du pays.
Chabert de Barbaira, alors seigneur du château abandonnera celui-ci en
1255, au terme d'un siège pourtant sans résultat ; il est vraisemblable qu'il ait été victime de la trahison de ses anciens compagnons, notamment
Olivier de Termes.
Aucun document écrit ne nous renseigne sur le destin de la communauté
cathare et de la garnison alors abritées à Quéribus.