Les registres de l'inquisition nous donnent un aperçu du degré d'implication des habitants de Lordat dans le
catharisme.
Michel Roquebert, dans son ouvrage incontournable
L'Épopée Cathare (éditions Privat), cite la présence d'un cimetière
cathare, situé dans le lieu dit
«Bec en Barra», où furent inhumés vers
1209, Raymond Cat, chevalier du Carcassès ayant reçu le
consolamentum chez Guillaume de Lordat (informations provenant du Fond Doat, XXIV). Le lieu aurait donc connu deux cimetières, un catholique et un
cathare.
De fait, on peut relier de manière certaine, le
catharisme à l'histoire de Lordat.
Guilhabert de Castres, présent à Lordat en
1224, ne fait que s'ajouter à la longue liste des parfaits ayant séjourné sur le lieu.
A la suite des
événements tragiques de Montségur, Lordat servi encore de refuge pour les
cathares, pourchassés par l'inquisition. Cependant, le comte de
Foix imposa la répression des hérétiques sur ses terres, en particulier à Lordat.