A 823 mètres d'altitude, le château du Bézu, appelé aussi Albezu, Albezus ou d'Albedun, dresse ses ruines parmi lesquelles on peut encore distinguer une grande enceinte polygonale et le donjon.
Il est cité pour la première fois en 1067 sous le nom
Albedunum.
Le château du Bézu a fait coulé beaucoup d'encre car il a été présenté comme une commanderie templière par l'abbé Mazières, qui consacra un livre à cette hypothèse controversée. Il aurait été transformé vers 1290 par des
Templiers venus du Mas-Deu, commanderie catalane, suite à une donnation de Pierre de Voisins, seigneur de
Rennes-le-Château. Jean Markale, dans son livre
Rennes-le-Château et l'énigme de l'or maudit (éditions Pygmalion, 1989), indique que les
Templiers du Bézu n'auraient pas été arrêtés le 13 Octobre 1307, à la différence de tous les
Templiers du royaume de France. Ils auraient alors été sous l'autorité du comte de Barcelone.
La carte I.G.N. (série bleue, 1:25 000,
Quillan, 2347 ouest) indique les ruines comme celles du
le château des Templiers. En contrebas se trouve un hameau rural nommé les
Tipliés, altération probable des
Templiers.
Selon une légende, le puits situé dans les ruines de la métairie des Baruteaux habriterait une cloche d'argent. Elle sonnerait le glas chaque nuit du 12 au 13 Octobre
(les Templiers furent arrêtés dans le royaume de France le Vendredi 13 Octobre 1307 ...). Une file de fantômes quitterait alors le cimetière pour se diriger vers le château ...